Différence entre le temps de cycle et le débit

Au fil des ans, JR Automation a fabriqué des milliers de solutions d’équipement sur mesure pour de nombreux fabricants dans un large éventail d’industries. Au départ de chaque nouveau projet, nous devons aborder le problème du temps de cycle des machines. Il s'agit du chiffre principalement utilisé par les clients pour évaluer le retour sur investissement (RSI) global de l’achat d’un bien de production.

On a en général tendance à essayer de pousser une machine afin qu’elle produise à un taux plus élevé et, par conséquent, d’augmenter le débit de production global de l’entreprise et de réduire le temps d'amortissement de cette machine. Le problème principal de cette logique est que le débit n’est que l’une des variables de l’équation qui permettra de déterminer la valeur réelle ou le véritable RSI que cette machine peut fournir.

Les exemples ci-dessous de données associées au débit illustrent ce problème :

En dépit du taux de PPM (Pièces par minute) plus élevé de la machine 1 en raison d’une Disponibilité opérationnelle (DO) moins importante, la performance de la machine 2 est en réalité supérieure bien que le temps de cycle de la machine soit inférieur d’environ 17 % en PPM.

D’après notre expérience, les machines fonctionnent de manière optimale à un temps de cycle spécifique. Lorsque l’on pousse le temps de cycle d’une machine au-delà de ce seuil de capacité, on observe une baisse de la disponibilité globale de la machine et, par conséquent, du débit total. Ce phénomène s’applique de manière similaire à la performance d’une voiture de Formule 1. Ces voitures sont poussées au maximum de leurs capacités à des vitesses maximales et, la plupart de temps, ne finissent pas la course.

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